lundi 27 avril 2015


Dernier roman heroic fantasy pour jeunes et pour ceux qui ont conservé une âme d'enfant et cherchent un peu de rêve et de lumière....
"LORGWYN Le  Jeune Alchimiste"
300 pages + 30 illustrations couleur exécutées par l'auteur.
En pdf à cette adresse ci-dessous. Je ne fais plus confiance aux maisons d'éditions après avoir été sacrément échaudée et jamais touché mes droits d'auteurs trois derniers livres.
Possibilité livre papier à la demande.  mail: christine.deviersjoncour@gmail.com

http://christinedeviersjonc.wix.com/christine-dj?fb_ref=Default#!page-5/c1vy0

Critique:
"Voici ce qui  vient rapidement à l'esprit concernant l'aventure terrestre et céleste de Lorgwyn:

La naissance ou genèse
L'abandon et l'adoption
La souffrance
Les épreuves
L'initiation de l'apprenti
L'humilité et l'abandon des métaux
Le respect des quatre éléments
Les voyages du compagnon
L'alchimie intérieure et la quête de soi 
La maîtrise et la purification de l'âme   
Les vertus chevaleresques
Le combat entre le bien et le mal
L'arche de Noé
L'exil et l'exode
La terre d'accueil, l'Adhara, métaphore de l'Agartha
Les marchands du Temple et le veau d'or
De l' Œuvre au noir à l'Oeuvre au blanc
Le Grand Oeuvre
Le retour d'exode
Le cinquième élément: L'amour
Le chemin de la matière à l'esprit"  JGS

EXTRAIT :
  .... " Ainsi, sa vie s’écoulait loin des bruits, des honneurs qu’il avait connus  au château de Soregand et  de ses amis.

Mais  il parlait aux oiseaux, à la colombe dans le chêne, au loup blanc qui était resté son seul fidèle, aux rennes qui passaient en troupeau, de loin  en loin,  aux astres durant les nuits claires. Il marchait sous la pluie et se chauffait au soleil.
  Son travail l’absorbait mais il montrait une inquiétante lassitude, un vide au plus profond de lui, qui ne le quittait plus.
  « Mène une vie humble, lui répétait Goulyane,  » et il avait naturellement choisi de vivre ainsi quand il avait décliné l’offre du roi. Mais la perspective de passer sa vie ou même de la prolonger  bien  au delà de la limite humaine, seul,  comme sa chère Goulyane avait vécu, au milieu de ces forêts, ne le satisfaisait plus  totalement. Car, Eirin était dans toutes ses pensées, elle lui manquait cruellement  et il savait bien que cela était la cause de ce mal-être.
  Il savait aussi qu’il était fort près du but dans la poursuite de sa recherche alchimique. Il n’avait jamais oublié ce que la  vieille femme lui avait dit un jour au sujet de la colombe qui s’envolerait et se poserait vingt deux fois. Il se souvenait  qu’elle disait aussi qu’il fallait que se produise le  vingt deuxième envol ! Maintenant, enfin,  il comprenait ce que cela signifiait ! Ce dernier amènerait   l’illumination  hors des limites de la coupelle qui  allait se  briser quand le lapis ou l’Oeuvre au rouge  serait  réalisée. Ce prodige, Lorgwyn était en train de l’accomplir dans une grande humilité.
  « L’âme et l’esprit étaient sur le point de pénétrer le corps de la pierre après bien des souffrances et  l’aiguillon du périssable n’existerait plus. » 
  Il resta  prostré une partie de la nuit et ne dormit pas.  Goulyane et lui partageaient tous deux, enfin  la révélation. Il avait mis toute son âme, sa foi, son cœur dans cet accomplissement. Cette nuit, Lorgwyn avait franchi l’ultime étape cruciale.
  Et il n’était plus le même. Il ne serait plus jamais le même.
  Au petit matin, il savait ce qu’il lui restait à faire.
  Il rangea sa grotte et éteignit le feu.  Dans un grand sac de toile il entassa la totalité du contenu du coffre  de Goulyane.   Muni de planches il barricada l’entrée de la  grotte.
  Il rendit la liberté aux deux chèvres dans leur enclos, ouvrit la cabane aux poules,  salua une dernière fois la colombe dans le vieux chêne, et emporta un peu du miel ambré des abeilles.  Au rosier rouge à la teinte de soleil et au rosier blanc à la couleur de lune, il cueillit les premières roses qu’il effeuilla sur la tombe de celle qu’il considérait comme sa mère et y planta la graine d’un arbre. Quand ce dernier fleurirait, le pollen des fleurs emporté par  les vents disperserait une part de Goulyane  dans cette forêt qu’elle aimait tant.  Enfin, il  s’agenouilla pour lui faire ses adieux.
  Le loup blanc se leva quand il passa une dernière fois devant la grotte et fit quelques pas avec lui comme un ami fidèle.  Lorgwyn  se baissa et lui tendit la main. Il s’approcha et le renifla en lui disant adieu.
  Enfin, quand il parvint sur son promontoire son regard embrassa l’horizon qu’un soleil levant inondait d’une poussière dorée. Un grand souffle de vent lui balaya le visage. Là-bas, par delà  les collines, les mystérieuses forêts émeraude et les hautes montagnes, était son destin.  Maintenant il en était certain....."

lundi 20 avril 2015


http://christinedeviersjonc.wix.com/christine-dj?fb_ref=Default#!page2/cjg9


Interview :
Parlez nous de ce nouveau roman LA CITÉ D’AIRAIN/ In silico:
   - Juste une précision : Le terme in silico est un terme utilisé en informatique et bio informatique.
Je crois que c’est là mon vrai premier roman. Aucune référence à mon expérience personnelle passée, contrairement aux autres livres. Et c’est sans doute là que je me suis sentie le plus libre. Mais forte de mon expérience, de ce que j’ai vécu pendant quelques années si proche du pouvoir, il y avait des choses que je brûlais d’évoquer. Sous la forme de fiction ce fut plus facile et même assez grisant.
Dans l’histoire deux lieux se chevauchent : D’une part une ville futuriste, inhumaine et expérimentale très cruelle pour les citoyens et de l’autre, le pays des rêves pour survivre pour inventer une autre vie possible dans une sorte de réel imaginaire.
Et tout au long de l’histoire on peut se demander où est le réel et où est l’imaginaire ? La plus parfaite illusion d’un monde vaut la réalité mais à la condition d’en ignorer la nature. Entre ces deux mondes un homme et une femme vont s’aimer et souffrir aussi.
Voyez ce que nous vivons au quotidien : les libertés sont grignotées chaque jour davantage, les interdictions en rafale. Le peuple devient du bétail manipulé, sans bientôt plus aucun libre arbitre. La crise, le chômage et tout ce qui en découle. Les angoisses et la tristesse, la peur du lendemain et d’un futur sombre.
Que nous reste-t-il ? Rêver ? Oui sans doute. Là on ne peut nous le prendre, ni le taxer, ni nous l’interdire ! Et c’est gratuit !
Chimère, utopie ? Gérard de Nerval disait « Le rêve est une seconde vie.» Pourquoi pas ? Que risquons-nous ? Et souvent les rêves deviennent réalité.
Dans tous les cas, c’est là quelque chose d’insondable qui imprègne toutes choses de sublime. Et quelquefois ce qui est de l’ordre du sublime devient visible.
Rêvez-vous souvent?
  - J’ai appris pour ne pas sombrer. Et depuis j’ai vécu des choses si douloureuses et cruelles pendant quatorze années, que j’ai fini par me construire une bulle pour survivre et me protéger. Là, sont mes rêves. Le monde tel que je voudrais qu’il soit. L’écriture participe de ce processus. Dans LA CITÉ D'AIRAIN, j’ai mis ma souffrance, ma rage devant l’injustice et l’inhumanité de la part d’une caste, le manque de respect vis à vis des peuples pris en otage et de notre planète souillée.
Vous dépeignez là une ville In silico tout à fait monstrueuse où l’humain n’a pas sa place. Seriez-vous toujours guerrière ? Ce livre ne serait-il pas un peu révolutionnaire ?
  - A travers cette fiction, si vous êtes un peu perspicace, vous découvrirez que je ne suis pas si loin de la réalité aujourd’hui! Rien de ce que j’avance n’est au hasard. Loin de la science-fiction bien que cela pourrait y ressembler un peu. Lisez entre les lignes.
Mais je parle aussi d’amour et de la magie de la vie et je garde espoir. Si l’humanité est entre les mains d’ogres qui l’entraînent à sa perte, je suis certaine qu’un jour l’homme réussira à bâtir un monde plus juste, plus humain et plus digne avec des valeurs (autres que la course au fric et au pouvoir) qui permettront enfin de vivre ensemble en bonne harmonie et contribueront à la paix.
Propos recueillis pas Y.Comenge


dimanche 19 avril 2015

L’Occident a-t-il encore un sens?

"L’Occident ne fournit plus la réponse. Notre civilisation semble pourrir désormais sur pied, soutenue dans cette agonie par le seul vacarme de sa puissance technologique et médiatique. Mais sous le vacarme : le vide. La course effrénée au divertissement, à l’étourdissement, à l’accumulation des biens, à la possession des dernières technologies bref, à la Consommation est devenue le sens et la finalité de la vie, annihilant souvent efficacement toute velléité d’introspection, individuelle ou collective. « Je dépense donc je suis » résume bien l’idée d’une civilisation dont le message ultime est d’inviter chacun à remplir son vide intérieur, l’absence de sens, par un acte d’achat sans cesse renouvelé. ... on dira ici que l’on a même pas été en mesure de reculer pour mieux sauter puisque, en l’espèce, c’est la nature même du système qui est à l’origine de la crise). Au final, l’aveuglement des élites du système nourrit l’espoir de la fin du système."
..."La crise systémique que nous traversons est bien évidemment ce grain de sable-là, cette brèche dans ce bouclier technologique, dans l’image, le mirage. A n’en pas douter, le système est sonné, groggy. Il vacille même. Et la médiocrité intellectuelle de ses élites, corollaire de la vulgarité de sa nature profonde, se retourne désormais contre lui. Ainsi, tout ce que compte de matière grise le G20 n’a pas réussi à appréhender le moins du monde la réalité de la crise et à apporter des remèdes qui auraient éventuellement pu sauver encore ce qui pouvait l’être du système"

vendredi 17 avril 2015

"Le succès, c’est être capable d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme."


mercredi 15 avril 2015

Nous devrions refuser d'appeler Démocratie ce qui est son strict contraire. Nous participons à notre impuissance politique en acceptant d'appeler démocratie ce qui est la négation même de nos droits.
"Le trait le plus visible de l'homme juste est de ne point vouloir du tout gouverner les autres et de se gouverner soi-même."